Saïed : Afreximbank, un partenaire clé, face aux défis économiques'

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, le mardi 25 novembre, au palais de Carthage, le nouveau président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et président de son conseil d’administration, George Elombi, en visite de travail en Tunisie les 25 et 26 novembre.

Selon un communiqué, le chef de l’État a salué le niveau du partenariat stratégique établi entre la Tunisie et cet établissement, soulignant la contribution majeure de la banque à la mobilisation de ressources financières avantageuses pour soutenir le budget de l’État et financer plusieurs projets économiques essentiels.

Il a, également, mis en avant le rôle de l’institution à l’échelle du continent africain, notamment dans le développement du commerce intra-africain.

Au cours de cette rencontre, le président Saïed a affirmé qu’Afreximbank constitue un «partenaire essentiel» pour la Tunisie, tant dans le secteur public que privé, pour relever les défis économiques et financiers. Il a salué l’engagement de la banque dans le soutien aux méga-projets d’infrastructure et à d'autres stratégiques.

Le chef de l’État s’est, par ailleurs, félicité de la décision d’Afreximbank d’ouvrir un bureau régional en Tunisie, une initiative qui donnera, selon lui, une nouvelle dynamique au paysage financier national, en augmentant les financements destinés aux institutions tunisiennes.

À l’issue de l’entretien, George Elombi a indiqué avoir eu «une discussion assez longue» avec le président de la République, axée exclusivement sur les questions économiques touchant les secteurs, public et privé. Il a cité notamment l’extension de l’aéroport Tunis-Carthage ainsi que le soutien financier qu’Afreximbank pourrait apporter au port en eaux profondes.

Il a, également, annoncé la mobilisation d’une enveloppe financière importante en faveur des projets de la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) et du Groupe chimique tunisien (GCT).

Le président d’Afreximbank a, par ailleurs, évoqué l’appui prévu pour les projets de la STEG et de la STIR, ainsi que pour le projet d’interconnexion électrique entre la Libye, l’Algérie et la Tunisie.

Concernant ce projet, il a précisé que «70 kilomètres à l’intérieur du territoire tunisien restent à achever», réaffirmant la volonté de la banque de financer ce tronçon, afin d'accélérer sa réalisation. Il a ajouté que l’interconnexion devrait permettre une capacité de 400 kilowatts, en soulignant que les études recommandent cette puissance.

La rencontre s’est déroulée en présence du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri.

Avec TAP